Publié dans Société

Collision frontale sur la RN7 - Un mort et vingt et un blessés à Tanamary

Publié le lundi, 10 novembre 2025

La route nationale 7 a une fois de plus été le théâtre d’un drame routier d’une rare violence. Hier matin, à hauteur de Tanamary, à 17 kilomètres d’Ihosy, deux taxis-brousse se sont percutés de plein fouet alors qu’ils se croisaient à vive allure.

Le choc a été si brutal que les deux minibus Mercedes Benz Sprinter ont été littéralement broyés sous l’impact. Des tôles déchiquetées, sièges arrachés, et des cris d’effroi ont suivi la collision. L’un des véhicules s’est même retrouvé les quatre roues en l’air, gisant sur le bas-côté.

Bilan provisoire : un jeune homme de 23 ans a succombé à ses blessures dans la soirée, malgré les efforts désespérés du personnel médical de l’hôpital d’Ihosy. Vingt et une autres personnes ont été blessées, certaines grièvement, et toutes ont été évacuées vers le CHRR d’Ihosy.

« Une poignée d’entre eux reste dans un état critique », a confié le commandant de la Gendarmerie locale.

Selon les premiers éléments recueillis, l’imprudence combinée à un excès de vitesse serait à l’origine du drame. « Les deux minibus fonçaient chacun à toute allure. L’un aurait légèrement empiété sur la voie opposée, rendant le choc inévitable malgré la tentative de freinage du second chauffeur », rapporte une source proche de l’enquête.

Pour l’heure, la Gendarmerie reste prudente.

« Seule l’enquête permettra de déterminer les véritables responsabilités », a indiqué le commandant d’unité. On sait toutefois que l’un des chauffeurs a été placé en garde à vue, le temps de faire la lumière sur les circonstances exactes de la collision.

L’un des véhicules impliqués roulait en provenance de Fianarantsoa, tandis que l’autre venait d’Ihosy en direction de Sakalalina. La compagnie territoriale d’Ihosy a ouvert une enquête.

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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